TOURISME CANTONS DE L’EST – Portrait Artisan -Julie Lajoie
Avant de se consacrer à la céramique à temps plein, Julie Lajoie a fait 10 ans d’études en biologie végétale. Il en résulte une recherche esthétique très personnelle et des pièces aux glaçures sophistiquées évoquant parfois un monde végétal et organique observé au microscope. Un plaisir au toucher et pour les yeux !
C’est dans son atelier de Notre-Dame-des-Bois, aux pieds du Mont Mégantic, que Julie Lajoie modèle, pétrie l’argile et cuit toutes ses pièces. Originaire de la Rive-Sud de Montréal, c’est dans cette région qu’elle a rencontré son conjoint, en visitant une amie. D’abord installé à Sherbrooke, le couple a un coup de cœur pour cette coquette maison de campagne datant de 1875 il y a deux ans et y passe le plus de temps possible. Elle projette d’ailleurs d’y donner des cours d’initiation à la céramique dans le futur.
Dans l’atelier comme dans un laboratoire
L’étape de la glaçure la passionne, car c’est à ce moment-là qu’elle explore et expérimente avec les couleurs, les textures et découvre comment elles interagissent entre elles lors de la cuisson.
Celle qui a débuté la céramique après une maîtrise en Biologie Végétale voit un parallèle entre la recherche en botanique et celle qu’elle fait à travers le medium qu’est la céramique. « Les heures passées en laboratoire, à observer la simplicité d’une molécule, la complexité d’un écosystème ou les structures physiologiques des plantes pour les comprendre et les identifier sont homologues aux heures passées à étudier la science de glaçure et l’esthétisme des formes dans mon atelier. ».
On pressent dans certaines pièces que l’étude des sols l’a fascinée, comme ces pots arborant des textures surprenantes, telles de la roche calcaire rodée par la mer. Elle crée des pièces au fini rustique, alliant utilité et confort, mais sa dernière collection « Ciel d’hiver », est dans un style plus classique, où prône la simplicité et l’élégance. L’intérieur des récipients est habillé de traits de glaçure bleue dans une gestuelle toute en délicatesse, qui ne seraient pas sans rappeler la trajectoire d’étoiles filantes dans le ciel. Peut-être que de créer sous la Réserve internationale du ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM) et à moins de 2 km de son observatoire, fait germer dans sa pratique de nouvelles inspirations?
Chose certaine, lorsqu’elle s’installe au tour, elle désire que « que le geste soit naturel, précis et détendu en espérant que ces états d’être se répercutent à travers l’usage de mes pièces, que l’utilisateur y trouve une source de confort, de beauté et de joie. »
Pour en voir plus sur son travail, on consulte son site : www.atelieroxyde.com
Son carnet d’adresses
- Aller faire de la randonnée sur le sentier des escarpements dans le secteur Franceville du parc du Parc national du Mont-Mégantic suivi d’une soirée d’observation des étoiles au sommet du Mont-Mégantic animée par les guide de l’ASTROLab.
- Visiter la ferme agrotouristique Deça Deçi à Marston.
- Faire une sortie en kayak dans les marais du Lac Mégantic, sur la rivière Arnold dans le bout de Woburn. On peut louer une embarcation auprès de Solstice Plein Air à Piopolis
- Visiter l’ancienne mine d’or à Chartierville.
- Avec son chien, elle aime aller faire une randonnée au Mont Gosford ou au Mont d’Urban
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