Un petit éden où les vacanciers se dorent au soleil dans des hamacs à fleur d’eau cristalline dans une image de carte postale.
Loin du tourisme de masse et des tout-inclus, cette petite île d’environ 2 km sur 40 à la pointe nord-est de la péninsule du Yucatán a tout pour décrocher.
Holbox qui signifie «lac noir» (et se prononce holbosh en langue maya) est séparée du continent par la lagune de Yalahau. En 20 minutes de bateau pour y accéder, nous traversons une étendue d’eau sombre puis les eaux émeraude qui l’entourent, comme un joyau dans son écrin. 
Le quai où nous débarquons est le centre névralgique du village de pécheurs de 3500 habitants. Sauf quelques véhicules de livraison, il n’y a pas de voitures sur l’île. On s’y déplace à pied, en vélo ou en voiturettes de golf. On met le cap sur le coté nord où s’étire 35 km de sable blanc à la texture de velours, frangé d’eaux transparentes peu profondes. Le tableau est parfait et il faut bien le dire : l’activité principale, ici, est de profiter de ces plages immaculées et paradisiaques !
Un tableau planant
Les touristes s’y baignent ou s’y prélassent sur des hamacs ou balançoires, les pieds dans l’eau et les yeux ébaubis par tant de beauté naturelle. Quelques volatiles planent ou trottinent doucement sur la grève. Le temps s’étire puis s’arrête. On respire enfin et on scrute la mer et son kaléidoscope de couleurs créé par le mélange des courant car Holbox est au confluent du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes. On parle de 7 couleurs précisément, du bleu au turquoise en passant par melon et orangé ! L’île fait aussi partie de la réserve protégée Yum-Balam et abrite plus de 150 espèces d’oiseaux : pélicans, hérons, ibis et… flamands roses qui ont élu domicile sur la plage de Punta Coco à l’extrémité ouest de l’île. « Mais pour les voir, il y a une foule de facteurs en jeu : la bonne saison, l’heure, les vents, l’humidité et… le hasard, le hasard ! » de m’expliquer Piedro, un insulaire. Même chose pour le phénomène de bioluminescence (un phytoplancton qui émane une lueur radieuse la nuit).
On peut s’y adonner à une foule d’activités: kayak, planche SUP, plongée avec les requins-baleines – de la mi-mai à la mi-septembre – ou encore faire une excursion sur les trois îles vierges aux alentours ; Isla de los Pájaros, un sanctuaire d’oiseaux avec un belvédère duquel on peut observer plusieurs espèces ; Isla Pasión, dont on peut faire le tour pour observer sa faune et Yalahau, une cenote d’eau fraîche dans laquelle on peut nager.
Street Art Il serait dommage de quitter l’île sans s’être promené dans les quelques rues du village pour s’imprégner de l’ambiance caribéenne, décontractée et colorée ! Les maisons aux teintes pastels, les boutiques et les restaurants arborent de jolies et nombreuses murales aux couleurs vives. Il faut faire vite pour encore profiter de la quiétude de cet eldorado sauvage parce qu’il est de plus en plus couru ! 
Je n’ai pas eu la chance d’y voir des flamands roses mais le hasard a fait qu’au retour notre bateau a été entouré d’un banc de dauphins qui sautaient deux par deux ! Ce n’est pas ça le bonheur ?
S’y rendre: Port de Chiquila : En bus ou en taxi depuis Cancún ou Playa Del Carmen, comptez entre 2h1/2 et 3h de trajet. Deux ferrys (à chaque 30 minutes) ou des bateaux à 8 places vont vers Holbox. Trajet 25 min. La plupart des hôtels, de Riviera Maya à Cancun, proposent l’excursion d’une journée incluant le transport vers Chiquila, le bateau et l’escale sur les îles avoisinantes. Ça vaut la peine et revient finalement moins cher que tout faire par soi-même. (Sauf depuis Cancun : Il y a beaucoup trop d’arrêts et le trajet est le double du temps)
Y loger : On y trouve des hébergements pour tous les budgets, de l’auberge de jeunesse dans le village, aux airbnb et hôtels écochics sur la plage (200 à 1000$ la nuit). Suggestions de voyageurs: https://holboxcasalastortugas.com / Be Holbox
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